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L’apparition et la propagation soudaines de la COVID-19 ont mis en lumière de grandes disparités dans tout le Québec, notamment entre villes et régions, mais également entre divers segments de la population urbaine ou rurale. Ces disparités ont d’ailleurs mené à des décisions différentes, par exemple quant à la réouverture des écoles, et il y a lieu de saluer le ministre pour l’application de solutions locales à des situations locales. Nous espérons que cette stratégie sera maintenue pendant la période d’incertitude qui ne manquera pas de ressurgir avec la probable deuxième vague de la pandémie, prévue à l’automne . Nous accueillons favorablement la possibilité qu’il y ait différents scénarios, comme cela est proposé dans le document de travail sur la rentrée scolaire pour tous en septembre prochain. En revanche, l’évolution rapide de la situation et la nécessité d’agir promptement ont aussi comme résultat fâcheux quelques décisions spontanées et hâtives, qui ne sont pas transmises correctement aux partenaires du monde de l’éducation qui doivent pourtant y donner suite. Si les décideurs peuvent réagir rapidement, les systèmes ne le peuvent pas. Annoncer une politique, puis la modifier ou l’annuler est source de stress et de confusion, en particulier quand ceux qui doivent l’appliquer, dont les directeurs et les enseignants, se sentent exclus du processus.